¡Sí a la autonomía, no al independentismo!

Source : El Manifiesto


Soberanía y federalismo, dos conceptos desgraciadamente de gran actualidad, forman el título del nuevo volumen de la Biblioteca Metapolítika (Ediciones Fides). Alain de Benoist se nos muestra, no obstante, demasiado “regionalista” para nuestro gusto, quizás porque su Francia jacobina no ha sufrido el desafío de los “pequeños nacionalismos separatistas” (excepto el corso). Su propuesta de una “Europa federal”, construida desde abajo, puede resultar, ciertamente, una utopía seductora, si bien consideramos que el federalismo es un buen principio político pero un pésimo sistema de gobierno y organización territorial.

En el período de entreguerras, doctrinarios y teóricos se enfrentaron respecto a la cuestión de saber, entre el Estado, el pueblo y la nación, cuál era la noción más importante, la que imperaba sobre las dos otras. En Italia, se insistía, sobre todo, en el Estado, en Alemania en el pueblo, en Francia en la nación. Hoy, es la articulación, devenida en problemática, de la región, de la nación y de Europa, la que plantea interrogantes.

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Popolare la democrazia

Source : Italicum


Intervista ad Alain de Benoist autore del libro “Populismo”, Arianna Editrice 2017, a cura di Luigi Tedeschi 

1. La attuale crisi della democrazia si manifesta nella degenerazione della democrazia stessa in oligarchia. Il liberalismo dunque non si identifica con la democrazia? O forse è il liberismo economico, è la selezione darwiniana della concorrenza selvaggia che determina l’oligopolio / monopolio in economia e l’oligarchia in politica?

Non solo il liberalismo non si identifica con la democrazia, ma i due termini si contraddicono tra loro. Il principio del liberalismo è la libertà degli individui. Il principio della democrazia è l’uguaglianza tra i cittadini. La democrazia, peraltro, trae la sua legittimità dalla sovranità popolare. Essa implica quindi l’esistenza di un popolo, che viene considerato come in «sé» o «per sé», in quanto demos, o ethnos o plebs. Per il pensiero liberale, i popoli non hanno una propria esistenza: sono concepiti solo come delle somme di individui, e si presume che questi siano alla ricerca continua della massimizzazione dei loro interessi personali, e che operano scelte a valle di loro stessi, senza essere mai guidati da una appartenenza collettiva.

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Tempo di populismo per l’Europa

Source : Vita


Alain De Benoist

Che cos’è il populismo? Un sintomo o il simbolo della crisi generale del principio di rappresentanza e legittimità delle istituzioni? Ideologia, mentalità, stile politico? O reazione democratica alla tecnocrazia? Un’intervista con Alain de Benoist

La globalizzazione crea pochi vincitori reclutandoli fra le élite e milioni di perdenti nel popolo. Il popolo, però, spiega Alain de Benoist, oramai «comprende che la globalizzazione economica apre la strada alla globalizzazione culturale», suscitando continue frammentazioni sociali. Filosofo, saggista, autore di una mole sterminata di articoli e di più di ottanta libri tradotti in quindici lingue, fondatore sul finire degli anni Settanta del movimento della Nuova Destra (Nouvelle Droite), Alain de Benoist ha da poco pubblicato un lavoro, Populismo, tradotto da Giuseppe Giaccio per Arianna editrice, che affronta di petto la questione. Lo abbiamo incontrato.

Il momento populista

Lei parla di un “momento populista”. Di che cosa si tratta? 
Da diversi decenni, in tutti i paesi occidentali, assistiamo all’ascesa di partiti e movimenti populisti. Potremmo affermare che il populismo è l’unico, vero fenomeno politico nuovo della fine del XX e dell’inizio del XXI secolo. Non è pertanto un’esagerazione parlare di un « momento populista »: oggi viviamo in un momento simile. Ma parlare di « momento populista » è anche un modo di dire che questo è, appunto, un momento che non potrà durare in eterno. Quando ci troveremo a fare un bilancio di questo momento, il bilancio sarà inevitabilmente pieno di contrasti.

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Délský potápěč: Alain de Benoist – Georges Sorel

Source: Délský potápěč


Georges Sorel

Georges Sorel

U příležitosti 170. narozenin Georgese Sorela (2. listopadu 1847) přinášíme tento překlad pocty Sorelovi z pera Alaina de Benoista.

Přestože násilí nutně zůstává na pořadu dne vždy, 50. výročí úmrtí Georgese Sorela by prošlo takřka bez povšimnutí, kdyby nakladatelství Éditions Marcel Rivière nepřipadlo na myšlenku vydat znovu jeho Réflexions sur la violence [Úvahy o násilí] (Paris: Éditions Marcel Rivière, 1973).

„Sorel, záhada 20. století, jako by byl pokračovatelem Proudhona, záhady století devatenáctého“, napsal Daniel Halévy ve své předmluvě ke knize Pierra Andreuho Notre maître, M. Sorel (Paris: Grasset, 1953). Skutečně záhada: mohutný a urostlý ideolog s odstávajícíma ušima, masivním skobovitým nosem, pronikavýma očima a bělostným plnovousem. Skutečná enigma – tento neústupný socialista, nesvůj z ruské revoluce, sympaticky nakloněný Action Française, obdivovatel Renana, Hegela, Bergsona, Maurrase, Marxe i Mussoliniho.

Georges Sorel se narodil 2. listopadu 1847 v Cherbourgonu. Normanem byl vlastně hned dvakrát: měl kořeny v departmentech Calvados i Manche. Jeho bratranec Albert Sorel se stal historikem francouzského impéria a revoluce.

Inženýr pozemních staveb z École polytechnique Sorel se společenským problémům začal věnovat až po roce 1892. Jeho knihy, dnes tak zoufale málo čtené, však svou hodnotu časem nijak neztratily – především pak Les illusions du progrès [Iluze pokroku], Réflexions sur la violence [Úvahy o násilí], De l’Église et de l’État [O církvi a státu], De l’utilité du pragmatisme [Užitečnost pragmatismu], La décomposition du marxisme [Rozklad marxismu], D’Aristote à Marx [Od Aristotela k Marxovi], La ruine du monde antique [Pád antického světa], Le procès de Socrate [Soud se Sókratem], atd.

Úvahy o násilí, které poprvé vyšly roku 1908, se tedy dočkaly v roce 1973 nového vydání v časopise Études sur le devenir social (Studie o sociálním vývoji), jehož šéf Julien Freund je profesorem na Štrasburské univerzitě. Lire la suite …

Uber über alles !

Entretien avec Jean-Paul Brighelli paru sur le site de la revue Causeur


La revue Eléments mérite vraiment qu’on en parle. Mieux, elle mérite d’être lue, partagée, et relue. Collectionnée peut-être. Alain de Benoist, le philosophe anarchiste, bon bougre et mauvais coucheur, qui veille sur sa destinée et y produit tous les deux mois des éditos vengeurs et des articles ravageurs (et vice versa), a bien voulu répondre à quelques questions à peine orientées, suscitées par le solide dossier du dernier numéro sur l’ubérisation à marches forcées à laquelle on soumet aujourd’hui la société française mondialisée, et qui nous prépare de jolis lendemains qui chanteront faux.

Jean-Paul Brighelli. Voilà que vous détournez le « grand remplacement » ethnique cher à Renaud Camus par un « grand remplacement » économique : l’ubérisation de l’ensemble des sociétés libérales — française, entre autres. Pouvez-vous expliquer en quoi consiste cette mutation ?

Alain de Benoist. Le « grand remplacement économique », ce n’est pas tant l’ubérisation que le remplacement de l’homme par la machine, voire par l’intelligence artificielle, à laquelle conduit l’évolution même du travail, évolution dont l’ubérisation ne représente qu’un aspect.

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Et si l’on laissait les Catalans décider par eux-mêmes ?

Entretien accordé à Breizh-Info


Breizh-info.com : Quel est votre point de vue sur le référendum en Catalogne ? Le pouvoir espagnol n’a-t-il pas fait une énorme erreur en refusant l’organisation d’une consultation qui aurait pu tourner en sa faveur s’il n’y avait pas eu ces violences et cette répression ?

Alain de Benoist : Concernant ce qui se passe actuellement en Catalogne, je vois mes amis attachés à une unité « indivisible » des grandes nations historiques s’opposer à mes amis favorables à l’Europe des régions, les uns et les autres réagissant de façon passionnée. « Jacobinisme » contre « balkanisation » ! Du même coup resurgissent les arguments classiques et les questions habituelles : Les Catalans ont-ils le droit d’être indépendants ? Est-il même de leur intérêt de le devenir ? En ont-ils les moyens ? Pourquoi ne se contentent-ils pas d’une autonomie dont ils ont joui au moins jusqu’en 2010 (et dont les peuples minoritaires de France peuvent seulement rêver) ? Les « sécessionnistes » sont-ils des « patriotes », les « terroristes » des « résistants » ? La crise va-t-elle dégénérer en guerre civile ? Chacun a ses raisons, et ce sont en général de bonnes raisons. Le problème, c’est que ces raisons sont inconciliables.

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L’impopularité de Macron ne peut que croître

Entretien accordé à Boulevard Voltaire


« Macron est avant tout un contre-populiste »

Nicolas Gauthier : Il est évidemment un peu tôt pour juger l’action d’Emmanuel Macron. Il semble pourtant déployer un peu plus d’habileté politique que ses deux prédécesseurs. Mais est-ce vraiment un exploit ?

Alain de Benoist : J’avais inventé, il y a quelques années, l’expression de « pensée unique », qui est aujourd’hui reprise partout. Ayant écrit, dès 1977, qu’il fallait penser simultanément ce qu’on avait pensé jusque-là contradictoirement, ce n’est pas moi qui pourrais être choqué par le « en même temps » cher à Macron. Mais encore faut-il savoir ce que recouvre cette expression.

Au lendemain de primaires qui se sont révélées désastreuses à droite comme à gauche, mais qui ont très bien fonctionné comme révélateur de la crise des partis, Macron a été le seul à faire primer la logique électorale sur la logique « identitaire » parce qu’il était le seul à n’être sûr ni de perdre (comme Hamon) ni de gagner (comme Fillon). C’est ce qui lui a permis de l’emporter avec, au premier tour, moins d’un quart des suffrages exprimés. Dans une démocratie devenue liquide, sinon gazeuse, il a su instrumentaliser à son profit l’épuisement du clivage droite-gauche et l’aspiration au « dégagisme » d’un électorat qui ne supportait plus la vieille classe politique. Il a également compris que l’alternance des deux grands partis ne mettait plus en scène que des différences cosmétiques, et que l’heure était venue de les réunir en un seul.

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Nacionalismus: Fenomenologie a kritika

Source : Délský potápěč


American nationalism

Autor: Alain de Benoist

Teorií nacionalismu pravděpodobně existuje přinejmenším tolik jako nacionalistických teorií. Pochopitelně je nemožné zabývat se na tomto místě všemi a nemíníme se zúčastnit prázdného sváření, zda je nacionalismus patologickým zbytněním patriotismu, nebo jestli se naopak jedná o vědomé a důsledné rozpracování jeho doktríny. Řekněme k tomu snad jen tolik, že odhlédneme-li od současných často nesmírně komplexních typologií, 1] lze nacionalismus vymezit v zásadě dvěma základními způsoby.

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Eléments N°168 – En marche vers l’ubérisation

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Pour faire pousser un arbre, il faut des décennies, et seulement dix minutes pour le couper. Pour faire périr une civilisation, il faut un peu plus de temps. Il faut surtout d’autres méthodes. La plus sûre ? Convaincre cette civilisation de se suicider. Concernant l’Europe, certains s’y emploient depuis longtemps, à un rythme toujours accéléré.

Ce sont les « déconstructeurs », c’est-à-dire ceux qui ont entrepris de déconstruire tout ce que cette culture avait bâti. Quand on veut faire une greffe, c’est bien connu, il faut d’abord détruire les défenses immunitaires. Dans le cas d’une culture, cela signifie : saper les bases des certitudes les plus élémentaires, casser la libre expression des instincts naturels, jeter le doute sur ce que l’on croyait assuré ou immuable, convaincre de ne plus voir ce que l’on voit, faire apparaître les anciennes évidences comme autant de conventions dépassées.

L’idéologie du progrès a joué de ce point de vue un rôle essentiel, car elle véhicule avec elle le rejet méprisant du passé : ce qui est d’hier est nécessairement de moindre valeur que ce qui sera demain. Il faut donc donner tort à ceux dont le souvenir fait injure à ce que nous croyons. Comme à l’époque soviétique quand on retouchait les photos officielles, on réécrit les œuvres du passé, on censure Molière et Shakespeare, on change les noms des rues, on déboulonne les statues (Américains) ou on les fait sauter (djihadistes). Lire la suite …

Il populismo e la sua diabolizzazione

Articolo pubblicato a Destra.it


 del 

Nel mese di gennaio dalle pagine del quotidiano El Pais, Papa Bergoglio è riuscito nell’intento di accostare il «populismo» all’ avvento del nazionalsocialismo in Germania, evidenziando il «pericolo della crescita del populismo nel mondo». Non molti anni prima, precisamente dal duemila tredici/duemila quattordici, si intensificarono le bordate contro la Lega Nord di Salvini ed il Movimento 5 Stelle, additati con modalità quasi indistinta, di essere dei serbatoi che alimentano l’odio, utilizzando una comunicazione politica che include dei messaggi xenofobi. Per non parlare delle dichiarazioni del neo-eletto Macron in Francia e dell’ultimatum di Paolo Gentiloni, chissà come mai rivolto proprio a Macron… che dalle pagine de La Stampa in data 30/06/2017, invitava le Président de la République ad accodarsi allo spauracchio imminente: “Aiutateci o vinceranno i populisti”. Insomma, da Berlusconi a Renzi, da Gentiloni a Macron, dalla Merkel a Mariano Rajoy, setacciando l’informazione e i programmi radiofonici e televisivi che non si occupano solo di politica, abbiamo assistito a puntate intere dedicate al tema e ad una “diabolizzazione” senza precedenti; a dire il vero, imbastita in malo modo, facendo confusione e non informazione, mettendo nello stesso pentolone diverse tipologie e realtà politiche, volutamente. Il discredito fa comodo a chi vuol tacciare la dissidenza allo status quo, legittimato da un’alternanza a staffetta del bipolio politico-elettoralistico che non ammette, nessuna possibilità di replica.

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